Qu’est-ce qui fait la particularité d’un atelier ADMA ? 

Un atelier ADMA, c’est avant tout une séance participative sur un sujet précis. Ce qui distingue ce format, c’est que les participant·es ne sont pas là seulement pour écouter : ils contribuent activement à la production de connaissances et aux échanges. La connaissance émerge du groupe, pas uniquement d’une personne sachante. C’est à la fois descendant et ascendant.

Concrètement, comment se déroule un atelier ?

Chaque atelier dure environ trois heures et se structure toujours en deux temps. D’abord, une partie plus théorique avec une présentation des concepts et des cadres de référence. Ensuite, un atelier participatif où les participant·es travaillent en sous-groupes sur un outil collaboratif en ligne. Ils y réalisent des exercices pratiques, analysent des cas concrets, partagent leurs expériences.

Pourquoi avoir créé ce format spécifiquement pour la marche ?

La marche est souvent moins ciblée dans les politiques publiques que le vélo. Il y a beaucoup de chargés de mission vélo, mais très rarement de chargés de mission marche. Les personnes qui travaillent sur ces sujets ont un temps plus limité à consacrer à la formation. Nous avons donc créé un format plus court, sur une demi-journée, pour rejoindre un public plus large et plus diversifié. L’idée était de faciliter l’accès à la formation sur la mobilité piétonne.

Pouvez-vous nous présenter les quatre ateliers sur la mobilité piétonne proposés par l’ADMA ?

Nous proposons quatre ateliers complémentaires, chacun abordant la marche sous un angle spécifique :

• Connaître son territoire et ses usager·ères pour améliorer la marchabilité : cet atelier aide à analyser les besoins des différents profils de piétons et à diagnostiquer son territoire pour identifier les leviers d’amélioration.
• Transversalité et coopération pour développer la mobilité piétonne : ici, on travaille sur la mobilisation des acteurs et la création de dynamiques de coopération, essentielles pour porter des projets en faveur de la marche.
• Comment développer son réseau piéton ? : cet atelier aborde les aspects techniques de la planification d’un réseau piéton cohérent et efficace.
• La diversité des démarches à entreprendre pour développer la mobilité piétonne : on y explore le panel d’actions possibles au-delà des seuls aménagements (communication, services, sensibilisation, etc.). 

Chaque atelier est indépendant : pas besoin d’avoir participé le premier pour suivre le troisième. Chacun·e peut piocher selon ses besoins et ses priorités.

Pourquoi les échanges entre participant·es font-ils la force des ateliers ?

Les participant·es ont souvent des profils et des problématiques similaires. En échangeant sur ce qu’ils ou elles ont pu mettre en place, les difficultés rencontrées, cela fait avancer leur propre réflexion sur leur territoire. 

C’est très complémentaire de webinaires par exemple, qui permettent d’avoir des exemples concrets présentés par des collectivités qui ont réussi leurs projets : c’est inspirant mais peut parfois être un peu décourageant quand on n’en est pas encore là.

Dans les ateliers, on est dans le processus, dans la démarche. Les participant·es peuvent discuter avec des personnes qui sont au même stade qu’eux, qui se posent les mêmes questions.

Qui anime les ateliers ?

Les ateliers peuvent être animés par des formatrices et formateurs de l’ADMA ou par des partenaires externes, des consultant·es expérimenté·es qui font partie de structures partenaires de l’ADMA.

Tous nos intervenant·es combinent expérience pratique et compétences pédagogiques, garantissant des formations basées sur des connaissances concrètes et des retours d’expérience réels.

Pouvez-vous nous donner un exemple concret de ce qui peut émerger de ces échanges ?

Lors d’un récent atelier, les participant·es ont par exemple discuté de la question des pédibus pour réaliser le ramassage scolaire à pied. Un problème récurrent est que ces initiatives reposent souvent sur des parents bénévoles, et elles s’essoufflent généralement au bout de trois ans quand les enfants changent d’école.

De la discussion entre participant·es a émergé l’idée d’impliquer davantage les retraité·es dans l’accompagnement des pédibus, ce qui pourrait assurer une plus grande pérennité à ces dispositifs. C’est ce genre d’idées qui émergent naturellement de la discussion entre les participant·es, de leurs réflexions communes.

À qui s’adressent ces ateliers ?

Nos ateliers sont conçus pour être accessibles à différents niveaux de compétences. Nous accueillons aussi bien des agent·es de collectivités qui découvrent le sujet que des professionnel·les plus expérimenté·es.

Le public est volontairement diversifié : collectivités, associations cyclistes et piétonnes, bureaux d’études, agences de développement territorial… Cette diversité de profils enrichit les échanges et les perspectives.

Chaque atelier précise ses éventuels prérequis, mais l’idée générale est de permettre à chacun·e d’apprendre des autres, quel que soit son niveau de départ.

Inscrivez-vous aux prochaines sessions des ateliers Envie de développer vos connaissances et vos pratiques en lien avec la mobilité piétonne ? Les ateliers de l’ADMA sont gratuits pour les apprenant·es.  Voici les dates des prochaines sessions, rendez-vous sur la page de chacun des ateliers pour vous inscrire :  – Deux sessions : lundi 15/12/25 et lundi 16/03/2026 de 14h à 17h (à distance / visio) : connaître son territoire et ses usager·ères pour améliorer la marchabilité  – Deux sessions : lundi 12/01/26 et lundi 30/03/26 de 14h à 17h (à distance / visio) : transversalité et coopération pour développer la mobilité piétonne – Lundi 26/01/26 et lundi 13/04/26 de 14h à 17h (à distance / visio) : comment développer son réseau piéton ? – Lundi 09/02/26 de 14h à 17h (à distance / visio) : la diversité des démarches à entreprendre pour développer la mobilité piétonne